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"Des mots crus ou épicés", un atelier d'écriture pas comme les autres ?

  • Marion Favry
  • 23 févr. 2015
  • 3 min de lecture

J'ai écumé les ateliers d'écriture, en tant que participante, pendant de très nombreuses années. J'éprouve d'ailleurs toujours beaucoup de plaisir à le faire aujourd'hui de temps à autre. Mais "Les mots crus ou épicés" sont une conjonction de rencontres, de circonstances et de talents telle qu'il est difficile de le comparer à aucun autre atelier.


Vous vous en doutez, je ne vais pas ici vous abreuver d'un discours auto-centré, détaillant mes formidables qualités d'animatrice d'atelier d'écriture. Il peut m'arriver de manquer d'humilité (que le premier qui n'a jamais fauté m'envoie la première pierre) mais je ne crois de toute façon pas au génie solitaire. Non, ce qui fait des "mots crus ou épicés" un atelier hors du commun, c'est une alchimie particulière entre un lieu et son hôte (Cyril de La Fine Gueule), le désir d'écrire et des participants aux personnalités fort diverses mais toutes attachantes.


C'est également le seul atelier que je connaisse qui soit ouvert au public au moment de la lecture des textes. Pas que les textes d'atelier ne sortent jamais à l'air libre, mais ils sont en général relus, corrigés, amendés, avant d'être livrés à un auditoire. Aux "mots crus ou épicés", ce sont les premiers jets des textes qui sont offerts au public. Il faut aux écrivains beaucoup de courage et de générosité pour se plier à cette règle. Mais le public le leur rend bien, en écoute et en admiration de la performance.


Mais c'est aussi le seul atelier d'écriture que je connaisse où l'on écrit dans une cave au décor de salon intimiste, en entendant les rires et les éclats de voix provenant de la boutique juste au dessus. C'est un peu comme quand on préférait faire ses devoirs sur la table de la salle à manger plutôt que dans sa chambre, pour entendre les parents aux fourneaux dans la cuisine contigüe.


C'est le seul atelier d'écriture que je connaisse où l'on peut se faire servir un verre de vin (ou de jus de pomme bio), voire quelques mets pour caler un creux, tout en continuant d'écrire. Quand ce n'est pas un participant qui paye sa boutanche et rempli les verres. Compassés s'abstenir !


Quand à l'after, qui réunit écrivains et public autour de la grande table de bois de La Fine Gueule, et durant lequel on déguste vins, fromage et charcuteries en papotant joyeusement, comment dire... C'est une première dans ma longue expérience des ateliers d'écriture.


Une dernière chose, mais qui n'est pas propre à l'atelier d'écriture érotique que j'anime. Je suis toujours surprise, et même épatée, de la saveur et de la qualité des textes produits. Et ce n'est pas sous ma plume (enfin, sous mes touches) un compliment de pure forme, visant à caresser tout le monde dans le sens du poil. En à peine plus d'une heure, chacun développe un texte original, personnel, et en même temps suffisamment construit et riche pour être écouté avec plaisir. Certains textes sont des nouvelles quasiment abouties, d'autres ne demanderaient pas grand chose pour l'être. Les participants à l'atelier sont - vous êtes - plein de talents !


Pour vous en convaincre, je vous propose la lecture de deux textes produits lors des ateliers "Des mots crus ou épicés".

Celui de Carlos, écrit durant l'atelier d'ouverture, le 22 janvier.

Celui de Francisco, écrit le 19 février. Vous pourrez découvrir son blog par la même occasion.



ps : D'autres textes (enfin, un autre pour l'instant, bientôt plusieurs j'espère) :

Celui de Didier, qui était là lors de l'atelier "sexe et post-modernité" du 19 février.








 
 
 
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La narrative va progressivement être limitée à mes activités d'auteur. A partir de janvier, publication en feuilleton du roman Le mystère de l’hippocampe, roman érotique mais pas que !

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